Ce cours a lieu au troisième semestre du Master (M2). Il est assuré par
Christophe Voilliot
Résumé
Rébellions, révolutions, émeutes, insurrections, soulèvements, révoltes, séditions, sécessions : le cours vise à mettre en évidence les risques épistémologiques à employer le langage « naturel » des termes qui semblent spontanément s’imposer dans l’analyse des mobilisations en s’intéressant aux dynamiques locales et globales de transformation d’une contestation, souvent circonscrite et limitée, en phénomènes politiques de grande ampleur visant, parfois, à changer l’ordre économique et social existant. Quelles sont les trajectoires historiques des mobilisations ? Comment s’opère (ou non) leur extension sociale et politique ? À quels contre-mouvements se confrontent-elles ? Quelles formes prend la répression ? Quelles sont les interdépendances ainsi créées ? Le cours apporte ainsi des connaissances théoriques et méthodologiques pour étudier des processus complexes et variés dans des contextes et sur des territoires français ou étrangers.
Modalités de contrôle des connaissances et des compétences
Examen terminal.